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By Benjamin Pérot Graine de Violence
Graine de Violence
Podcast

Graine de Violence

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Graine de Violence est une série de portraits d'icônes de la musique moderne, soigneusement sélectionnés pour leurs vies périlleuses, leurs œuvres singulières ou leurs folies encombrantes. En m'appuyant sur des bouquins et des discographies, j'essaie de comprendre ce qui nourrit leur musique, ce qu'elle veut nous dire. Surtout, je cherche à savoir ce qui me bouleverse dans les mélodies de ces individus parfois peu recommandables. Si vous aimez les stars déchues, les perdants magnifiques, les héros sacrifiés et les méchants romanesques qui hantent vos oreilles, Graine de Violence est pour vous.

Graine de Violence est une série de portraits d'icônes de la musique moderne, soigneusement sélectionnés pour leurs vies périlleuses, leurs œuvres singulières ou leurs folies encombrantes. En m'appuyant sur des bouquins et des discographies, j'essaie de comprendre ce qui nourrit leur musique, ce qu'elle veut nous dire. Surtout, je cherche à savoir ce qui me bouleverse dans les mélodies de ces individus parfois peu recommandables. Si vous aimez les stars déchues, les perdants magnifiques, les héros sacrifiés et les méchants romanesques qui hantent vos oreilles, Graine de Violence est pour vous.

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Low, une lumière sous les décombres
Low, une lumière sous les décombres
Il y a la musique qu’on aime, et puis il y a celle qui nous aide. Pour moi, celle de Low appartient à la seconde catégorie. Ce groupe phare du slowcore, un genre connu de quelques nerds obsessionnels, ne touche pas tout le monde. Mais celles et ceux qui ont la chance d’y être sensibles ne contiennent pas leur passion. Depuis longtemps, l’envie me démange d’écrire sur Low. Mais, comme je n’ai trouvé aucun livre consacré à leur histoire, et que celle-ci semble guère rocambolesque, surtout à l’échelle de Graine de Violence, j’avais de la peine à trouver le bon angle. Et puis un jour, ça m’est venu comme une évidence. L’histoire que j’ai envie de raconter, c’est la mienne, et celle de ma découverte, quasi salvatrice, de Low. A travers ce podcast, je veux rendre hommage à cette musique magnifique, et vous dire comment elle m’aide à vivre dans ce monde de plus en plus irrespirable, ce qui devrait être l’objectif de tout artiste. Quelques références...** Des articles : The Strange World of Low Low par Nathan Keay Texte du lien...Nothing But Heart: Alan Sparhawk of Low’s Favourite Albums The Heart of Low par Justin Taylor Why Be Cautious? // an Interview with Low par Steve Marsh Alan Sparhawk interviewed: “I’m trying to tap into the universe” par Tom Pinnock - Low : “C’est comme poignarder l’obscurité” par Thomas Burgel Des documentaires : Closer Than That (2004) par Marc Gartman Low in Europe (2004) par Sebastian Schrade You May Need A Murderer (2008) par David Kleijwegt Un podcast : Sheroes, Spotlight on : Mimi Parker Les morceaux utilisés pour ce podcast : LOW Just Make It Stop (The Invisible Way, 2013=) Shame (Long Division, 1995) Quorum (Double Negative, 2018) Dancing And Fire (Double Negative, 2018) Lazy (I Could Live In Hope, 1994) Words (I Could Live In Hope, 1994) Fear (I Could Live In Hope, 1994) Starfire (Secret Name, 1999) (That's How You Sing) Amazing Grace (The Curtains Hits The Cast, 1996) Do You Know How To Waltz (The Curtains Hits The Cast, 1996) Dark (The Curtains Hits The Cast, 1996) Little Drummer Boy (The Christmas Album, 1999) Closer (Things We Lost In The Fire, 2001) Sunflowers (Things We Lost In The Fire, 2001) In Metal (Things We Lost In The Fire, 2001) Everybody's Song (The Great Destroyer, 2005) Monkey (The Great Destroyer, 2005) Hatchet (Drums And Guns, 2007) Murderer (Drums And Guns, 2007) Tempest (Double Negative, 2018) There's A Comma After Still (HEY WHAT, 2021) Days Like These (HEY WHAT, 2021) White Horses (HEY WHAT, 2021) I Can Wait (HEY WHAT, 2021) More (HEY WHAT, 2021) DIVIDE AND DISSOLVE Oblique (Gas Lit, 2021) ALAN SPARHAWK Get Still (White Roses, My God, 2024) Merci INFINIMENT à Jeff Caboche pour sa relecture sans laquelle je n'aurais jamais terminé ce texte, à Michel Tuttle pour son aide au montage et pour avoir assuré la voix d'Alan Sparhawk, et à Lily Luca pour la voix de Mimi Parker. Je vous aime tous les trois.
Pop and Pop-Rock 2 months
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Lou Reed, le pire d'entre eux : INTEGRAL
Lou Reed, le pire d'entre eux : INTEGRAL
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock. Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What. Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB) Quelques références… Des bouquins : Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye Kronstad Transformer – Ezra Furman White Light White Heat – Richie Unterberger The Velvet Underground – Jim DeRogatis Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain Les articles de Lester Bangs : Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée avec Lou Reed (1973) Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975) Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois (1975) Comment devenir tortionnaire sans effort (1976) Le plus grand album jamais enregistré (1976) Des disques : The Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) White Light White Heat (1968) The Velvet Underground (1969) Loaded (1970) VU (1985) Les Lives : 1969 : The Velvet Underground Live (1974) Live MCMXCIII (1993) * Lou Reed Solo : Lou Reed (1972) Transformer (1972) Berlin (1973) Sally Can’t Dance (1974) Metal Machine Music (1975) ????? Coney Island Baby (1975) Rock’n’Roll Heart (1976) Street Hassle (1978) The Bells (1979) Growing Up In Public (1980) The Blue Mask (1982) Legendary Hearts (1983) New Sensations (1984) Mistrial (1986) New York (1989) Songs For Drella (1990) Magic & Loss (1992) Set The Twilight Reeling (1996) Ecstasy (2000) The Raven (2003) Hudson River Wind Meditations (2007) Lulu (avec Metallica) *-
Pop and Pop-Rock 1 year
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Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 4
Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 4
Ceci est la dernière partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les trois premières parties avant celle-ci ! Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock. Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What. Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB) Quelques références… Des bouquins : Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye Kronstad Transformer – Ezra Furman White Light White Heat – Richie Unterberger The Velvet Underground – Jim DeRogatis Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain Les articles de Lester Bangs : Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée avec Lou Reed (1973) Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975) Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois (1975) Comment devenir tortionnaire sans effort (1976) Le plus grand album jamais enregistré (1976) Des disques : The Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) * White Light White Heat (1968) * The Velvet Underground (1969) * Loaded (1970) VU (1985) Les Lives : 1969 : The Velvet Underground Live (1974) * Live MCMXCIII (1993) ** Lou Reed Solo : Lou Reed (1972) * Transformer (1972) Berlin (1973) * Sally Can’t Dance (1974) Metal Machine Music (1975) ????? Coney Island Baby (1975) * Rock’n’Roll Heart (1976) Street Hassle (1978) * The Bells (1979) Growing Up In Public (1980) The Blue Mask (1982) Legendary Hearts (1983) New Sensations (1984) Mistrial (1986) New York (1989) Songs For Drella (1990) Magic & Loss (1992) * Set The Twilight Reeling (1996) Ecstasy (2000) The Raven (2003) Hudson River Wind Meditations (2007) Lulu (avec Metallica) *
Pop and Pop-Rock 1 year
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Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 3
Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 3
Ceci est la troisième partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les deux premières parties avant celle-ci ! Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock. Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What. Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB) Quelques références… Des bouquins : Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye Kronstad Transformer – Ezra Furman White Light White Heat – Richie Unterberger The Velvet Underground – Jim DeRogatis Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain Les articles de Lester Bangs : Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée avec Lou Reed (1973) Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975) Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois (1975) Comment devenir tortionnaire sans effort (1976) Le plus grand album jamais enregistré (1976) Des disques : Berlin (1973) * Rock'n'Roll Animal (1974) Sally Can’t Dance (1974) Lou Reed Live (1975) Metal Machine Music (1975) ????? Coney Island Baby (1975) * Rock’n’Roll Heart (1976) Street Hassle (1978) * The Bells (1979) Growing Up In Public (1980) The Blue Mask (1982) ** Legendary Heart (1983) * New Sensations (1984) Mistrial (1986) *
Pop and Pop-Rock 1 year
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Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 2
Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 2
Ceci est la deuxième partie d'une trilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter la première partie avant celle-ci ! Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock. Merci à Michel Tuttle pour son studio et son excellente interprétation du journaliste malmené (allez écouter son podcast https://podcastaddict.com/podcast/mauvais-travail/3097211 ) Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB) Quelques références… Des bouquins : Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye Kronstad Transformer – Ezra Furman White Light White Heat – Richie Unterberger The Velvet Underground – Jim DeRogatis Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain Les articles de Lester Bangs : Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée avec Lou Reed (1973) Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975) Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois (1975) Comment devenir tortionnaire sans effort (1976) Le plus grand album jamais enregistré (1976) Des disques : Berlin (1973) ***** Rock'n'Roll Animal (1974) *** Sally Can’t Dance (1974) *** Lou Reed Live (1975) *** Metal Machine Music (1975) ????? Coney Island Baby (1975) **** Rock’n’Roll Heart (1976) ** Street Hassle (1978) *****
Pop and Pop-Rock 1 year
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Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 1
Lou Reed, le pire d'entre eux : Partie 1
Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux ce l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock. Quelques références… Des bouquins : Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye Kronstad Transformer – Ezra Furman White Light White Heat – Richie Unterberger The Velvet Underground – Jim DeRogatis Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain Les articles de Lester Bangs : Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée avec Lou Reed (1973) Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975) Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois (1975) Comment devenir tortionnaire sans effort (1976) Le plus grand album jamais enregistré (1976) Des disques : The Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) ***** White Light White Heat (1968) ***** The Velvet Underground (1969) ***** Loaded (1970) **** VU (1985) **** Les Lives : 1969 : The Velvet Underground Live (1974) ***** Live MCMXCIII (1993) **** Lou Reed Solo : Lou Reed (1972) *** Transformer (1972) ****
Pop and Pop-Rock 1 year
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La Rumeur, le rap qui ne s’achète pas
La Rumeur, le rap qui ne s’achète pas
« Sérieux », c’est un mot qui correspond bien au rap de La Rumeur. Ce n’est pas un groupe que l’on va écouter pour attraper la Fièvre sur la piste ou danser le Mia. Aucun single rigolo pour détendre l’atmosphère et attirer le chaland dans leur discographie. Hamé, Ekoué, Philippe et Mourad réservent leurs mots acerbes pour les combats qui les animent : le racisme institutionnel, le colonialisme, l’esclavage et leurs stigmates. Tout, dans leur démarche, est destiné à servir un message politique et subversif. On pourra juger la proposition rigide et préférer la légèreté. Mais c’est bien cela qui force le respect, cette absence de compromis, cette intégrité radicale, cette musique qui vous mord à la gorge pour ne jamais vous lâcher. La Rumeur dérange, suffisamment pour déclencher une tempête judiciaire qui va tomber sur leurs grandes gueules depuis le sommet de l’Etat. En cause, une phrase rédigée par Hamé dans un fanzine concernant des centaines de bavures policières meurtrières et impunies, dont l’auteur va devoir défendre la pertinence pendant près d’une décennie… Et triompher. Quelques références… Un bouquin : - Il y a Toujours un Lendemain, de Ekoué Labitey et Hamé Bourokba Des docs vidéos (tout est trouvable sur YouTube) : - Tracks, débat autour des banlieues et émeutes de 2005 (avec JoeyStarr, Disiz La Peste et Ekoué) - Je Rap donc je Suis de Philippe Roizès - Masterclass à Science-Po, animé par Ekoué, Hamé et Yérim Sar - Le groupe hip-hop La Rumeur : 10 ans de procès, interview au théâtre du Rond-Point Des articles : -Le Coup Monté de La Rumeur (entretiens croisés pour l’ABCDR du Son) -Tuer avec des Mots (entretien avec Hamé, par Pierre Tévanian pour lmsi.net) - Quand Maurice Rajfus défendait le groupe de Rap La Rumeur (Juliette Gramaglia pour Arrêt Sur Images) -Et puis des articles de Libé, Le Monde, Médiapart… La discographie de La Rumeur : Les EPs : -Volet 1 : Le Poison d’Avril (1997)***** -Volet 2 : Le Franc Tireur (1998)***** - L’Entre-Volet (1999)*** -Volet 3 : Le Bavar et le Paria (1999)**** Les LPs : - L’Ombre sur la Mesure (2002)***** - Regain de Tension (2004)*** - Du Cœur à l’Outrage (2007)***** -Tout Brûle Déjà (2012)** - Comment Rester Propre (2023)**** Compilations d’inédits : -1997-2007, Les Inédits (2007)*** - Les Inédits vol.2 (2013)*** - Les Inédits vol.3 (2015)*** Un film et une série : - Les Derniers Parisiens, de Ekoué et Hamé (2016) - De l’Encre, de Ekoué et Hamé (2011)  Musiques utilisées : - Pas de Justice Pas de Paix (Hamé, Soul G / Kool M) - L’Ombre sur la Mesure (Ekoué, Hamé, Soul G / Kool M) - Nom, Prénom, Identité (Ekoué, Philippe, Soul G) - Les Coulisses de l’Angoisse (Ekoué, Hamé, Mourad, Philippe, Soul G / Kool M) - Personne N’Est Moins Sourd (Ekoué, Soul G / Kool M) - Plus Que Ca à Faire (Hamé, Soul G / Kool M) - Les Ecrits Restent (Philippe, Soul G / Kool M) - Pas de Vacances (Mourad, Philippe, Soul G / Kool M) - Blessé Dans Mon Ego (Ekoué, Soul G / Kool M) - Le Coffre ne Suivra pas le Corbillard (Ekoué, Philippe, Soul G / Kool M) - Nous Sommes les Premiers sur le Rap (Ekoué, Philippe, Soul G) - Les Perdants ont une Voix (La Rumeur, Soul G / Kool M) - La Meilleure des Polices (Hamé, Demon) - Le Cuir Usé d’Une Valise (Ekoué, Hamé, Philippe, Mourad, Soul G / Kool M) - Comme de l’Uranium (Ekoué, Philippe, Hamé, Soul G) - Un Chien dans la Tête (Hamé, Soul G) - Le Rap qu’ils Veulent (Philippe, Soul G) - Interlude 2 (Soul G) - Ne Faisons pas comme si on avait 20 ans (Hamé, Ekoué, Philippe, Soul G) - Qui ça Etonne Encore (Hamé, Ekoué, Philippe, Demon) En bonus, le fameux article de Hamé «Insécurité sous la Plume d’un Barbare » : https://lmsi.net/Insecurite-sous-la-plume-d-un
Pop and Pop-Rock 1 year
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Nico, le mal par le mal (nouvelle version)
Nico, le mal par le mal (nouvelle version)
Réécriture du deuxième épisode de Graine de Violence "Nico, le mal par le mal" "On connait peu la carrière solo de Nico. Et pour cause, son oeuvre ne  s'appréhende pas avec facilité. Lorsqu'en 1967 sortit son premier album  Chelsea Girl, un splendide petit classique orchestré par ses  ex-comparses du Velvet Underground, on pouvait s'attendre à un avatar  plaisant de Marianne Faithfull. Mais lorsqu'elle se mit à composer, ce  fut un tout autre son de cloche. L'ex mannequin, égérie de Frederico  Fellini, allait créer un univers sonore radical, oppressant,  anti-glamour à souhait. Des cauchemars musicaux à la fois terrifiants et  bouleversants qui illustraient, façon bande originale horrifique, une existence sordide et tragique." Quelques références... Des bouquins : "Vous n'étiez pas là", biographie / hommage / fiction de Alban Lefranc "Cible Mouvante", poèmes, chansons et d"but d'autobiographie de Nico "Songs They Never Play On The Radio" de James Young "What's Welsh For Zen, une autobiographie" de John Cale "White Light White Heat, Le Velvet Underground au jour le jour" de Richie Unterburger "Pop Yoga" de Pacôme Thiellement, chapître "The Velvet Underground & Nico, l'album blême" Des albums : The Velvet Underground & Nico - Velvet Underground (1967) Chelsea Girl - Nico (1967) The Marble Index - Nico (1968) Desertshore - Nico (1970) The End - Nico (1974) Drama Of Exile - Nico (1981) Camera Obscura - Nico (1985) Music For A New Society - John Cale (1981) June 1, 1974 - Kevin Ayers, Brian Eno, Nico et John Cale Un doc : Nico Icon de Susan Ofteringer Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici : https://open.spotify.com/playlist/4DVbxUGkWShA972AoFUn0g?si=65ad281dad514597 facebook twitter Instagram
Pop and Pop-Rock 1 year
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Scott Walker, la métamorphose du jeune premier
Scott Walker, la métamorphose du jeune premier
Coïncidence heureuse, cet épisode que je rumine depuis longtemps sort le même mois que le premier livre en français consacré à Scott Walker. Le critique musical François Gorin y raconte sa relation à l’artiste à travers la quête de ses albums, à une époque pré-internet où ceux-ci sont cachés comme des trésors chez les disquaires. L’auteur fait bien de contourner l’exercice biographique, car Scott Noel Engel, de son vrai nom, a si soigneusement dissimulé les détails de son existence qu’il ne reste pas grand-chose à raconter. Mais voilà, il est responsable d’une œuvre tellement unique en son genre qu’il est très tentant de spéculer sur l’homme qu’il a été et la vie qu’il a menée. Dès 1965, Scott est une superstar au sein d’un groupe immensément populaire, les Walker Brothers. En quittant leur Amérique originelle pour l’Angleterre, ils ont décroché le jackpot et viendront même chatouiller les Beatles sur le podium. Mais très vite, Scott Walker est mal à l’aise avec ce succès. Petit à petit, il va quitter le monde la pop pour honorer des aspérités artistiques bien plus complexes. Beaucoup plus tard, dans les années 90, il réapparaitra avec une musique incroyablement sombre, à faire passer les bûcherons du grunge alors en vogue pour des fleuristes.   Quelques références… Des bouquins : -         Scott Walker, de François Gorin -         The Impossible Dream, d’Anthony Reynolds -         Scott Walker, The Rhymes of Goodbye, de Lewis Williams Des disques : -         Take It Easy With The Walker Brothers – The Walker Brothers (1965) -         Portrait – The Walker Brothers (1966) -         Images – The Walker Brothers (1967) -         Scott 1 – Scott Walker (1967) -         Scott 2 – Scott Walker (1968) -         Scott 3 – Scott Walker (1969) -         Scott 4 – Scott Walker (1969) -         ‘Til The Band Comes In - Scott Walker (1970) -         Nite Flights – The Walker Brothers (1978) -         Climate Of Hunter – Scott Walker (1984) -         Tilt – Scott Walker (1995) -         The Drift – Scott Walker (2006) -         Bish Bosh – Scott Walker (2012) -         Soused – Scott Walker & Sunn 0))) (2014) Un doc : -         30th Century Man, de Stephen Kijack (et produit par David Bowie) Un (autre) podcast : -         « La Voix Unique De Scott Walker, Eblouissant Rêveur Solitaire » - Very Good Trip (Michka Assayas) sur France Inter Bonus : -         Ma critique de Tilt, sur Albumrock.net : https://www.albumrock.net/album-scott-walker-tilt-8801.html Merci à Michel Tuttle pour avoir monté la voix sur cet épisode ! Filez écouter l'excellent Mauvais Travail ! Il y a des chances pour que vous m'y croisiez.
Pop and Pop-Rock 2 years
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Billie Holiday, l'exploitation d'un mythe
Billie Holiday, l'exploitation d'un mythe
Dans son livre If You Can’t Be Free, Be A Mystery : In Search of Billie Holiday, Farah Jasmine Griffin écrivait : « Toutes les biographies de Billie se disputent pour imposer leur version de sa vie. A chaque fois qu’une nouvelle interprétation est lancée, on se sent à la fois plus proche et plus éloigné de Holiday ». Il est vrai que la chanteuse fut l’une des plus énigmatiques icônes de l’histoire de la musique populaire. On disait d’elle qu’elle modelait ses anecdotes en fonction de ses interlocuteurs, et que son autobiographie Lady Sing The Blues, sortie en 1956, s’arrangeait avec la réalité. Et c’était de bonne guerre, puisque bien des plumes allaient plus tard dépeindre la Billie qui les arrangerait. Celle qu’on surnommait Lady Day devint, à la fin des années 30, la plus célèbre figure du jazz vocal grâce à Strange Fruit, hymne antiraciste et première « protest-song » de l’histoire. Son parcours violent et hors-normes, de la misère des rues de Baltimore à la gloire des plus prestigieux clubs newyorkais, allait fasciner le monde entier par sa force symbolique. Devenue mythe, Billie Holiday survécut à elle-même pour figurer parmi les contes et légendes du XXe siècle. Quelques références… Des livres : - Lady In Satin de Julia Blackburn - Blues et Féminisme Noir d’Angela Davis - Lady Sings the Blues de Billie Holiday & William Dufty - Billie Holiday de Sylvia Fol De la musique : - Lady Sings the Blues – Billie Holiday, UMG Recordings (1956) - Solitude – Billie Holiday, UMG Recordings (1956) - Lady in Satin – Billie Holiday & Ray Ellis, Columbia Records (1958) - The Complete Decca Recordings – Billie Holiday, The Verve Music Group (1991) - Complete Jazz Series 1935-1937 – Billie Holiday & Teddy Wilson, Body & Soul SARL (2010) - All of Me – Billie Holiday & Lester Young, Bentville Records (2014) Un doc : - Billie Holiday Documentary – the BBC « Reputations » Series (2001)
Pop and Pop-Rock 2 years
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Alain Bashung, messages cryptés pour émotions censurées
Alain Bashung, messages cryptés pour émotions censurées
Dire qu'Alain Bashung manque à la scène française tient de l'euphémisme. Au fil d’une carrière éclectique, le chanteur avait réussi à concilier tous les publics : les rockeurs purs et durs, les amoureux des beaux textes, les avant-gardistes pointilleux. Mais le plus remarquable restait sa sidérante capacité à émouvoir, à travers des textes indéchiffrables que cet énigmatique taiseux se refusait à éclaircir. Si, dans ses dernières années, Bashung apparaissait comme un sage, discret et mélancolique, ses fulgurantes prestations scéniques laissaient deviner une folie furieuse derrière la tranquillité apparente. Avec son passé turbulent, son esprit contradictoire et son penchant pour l’autodestruction, il s’avère qu’Alain Bashung était un écorché vif qui n’avait rien à envier à ses confrères anglo-saxons. Quelques références... Des livres : "Bashung, Vertiges de la Vie" de Pierre Mikaïloff "Bashung l'Imprudent" de Bruno Lesprit et Olivier Nuc "Bashung(s), Une Vie" de Marc Besse "Bashung" de Philippe Barbot Des disques : Pizza de Alain Bashung (1981) Play Blessures de Alain Bashung (1982) Live Tour 85 de Alain Bashung (1985) Novice de Alain Bashung (1989) Osez Joséphine de Alain Bashung (1991) Chatterton de Alain Bashung (1994) La Tournée Des Grands Espaces de Alain Bashung (1995) Fantaisie Militaire de Alain Bashung (1998) L'Imprudence de Alain Bashung (2002) Un podcast : "De L'Aube à l'Aube", série documentaire réalisée pour France Inter.
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John Cale, le meilleur ami de l'angoisse
John Cale, le meilleur ami de l'angoisse
Avec John Cale, Graine de Violence n’a peut-être jamais aussi bien porté son nom. Voilà un mec qui appartient à la légende du rock malgré une célébrité toute relative. Les lauriers que l’on tresse au Velvet Underground échouent plus souvent sur la tombe de Lou Reed que sur ce natif du Pays de Galles, pourtant garant principal de son identité sonore. Les vicieux coups d'archers de Venus in fur, le piano martelé de Waiting for the man, l'alto malade de Black Angel's Death Song... Tout au long de sa carrière, John Cale ne cessera de corrompre le format pop avec des éléments issus de la musique contemporaine, inscrivant ses expérimentations dans le code génétique du punk, contribuant à l’esthétique de l’avant-garde du XXe siècle. Voici le récit d’un allumé notoire à la discographie superbement éclectique. Quelques références... Des bouquins : What's Welsh For Zen ?, de John Cale et Victor Bockris Sédition et Alchimie, de Tim Mitchell White Light White Heat, le Velver Underground au jour le jour, de Richie Unterberger The Velvet Underground, de Jim DeRogatis Nico - Songs they never paly on the radio - James Young Please Kill Me, de Legs McNeil et Gillian McCain La citation de Lester Bangs est tirée de l'article "Votre ombre a peur de vous : une tentative de ne pas avoir la trouille de Nico" présent dans le livre Fêtes Sanglante et Mauvais Goût Des documentaires : John Cale, de James Marsh (documentaire de la BBC) Nico Icon, de Susanne Ofteringer De l'internet : - Fear Is A Man's Best Friend (https://werksman.home.xs4all.nl/cale/index.html) Des concerts filmés de dingue : Fragment Of A Rainy Season (1992) ***** Live At Rockpalast (1984) **** Et puis des disques : John Cale en solo : - Vintage Violence (1970) **** - Paris 1919 (1973) ***** - Fear (1974) ***** - Slow Dazzle (1975) *** - Helen Of Troy (1975) **** - Sabotage / Live (1979) **** - Honit Soit (1981) *** - Music For A New Society (1981) ***** - Words For The Dying (1989) *** - HoboSapiens (2003) *** - M:FANS (2016) *** John Cale en collaboration : - The Velvet Underground & Nico - The Velvet Underground & Nico (1967) ***** - White Light / White Heat - The Velvet Underground (1968) ***** - Church Of Anthrax avec Terry Riley (1971) *** - Songs For Drella avec Lou Reed (1990) ***** - Wrong Way Up avec Brian Eno (1990) **** John Cale producteur : - The Marble Index (1969) *****, Desertshore (1970) *****, The End (1974)****, Camera Obscura (1985) *** - Nico - The Stooges - The Stooges (1969) **** - Horses - Patti Smith (1975) **** - The Modern Lovers - The Modern Lovers (1976) ***** En bonus, ma critique de Songs For Drella sur Albumrock.net https://www.albumrock.net/album-lou-reed---john-cale-songs-for-drella-8898.html Facebook Instagram Twitter
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Johnny Thunders, Génération du Vide
Johnny Thunders, Génération du Vide
Au milieu des années soixante-dix, le jeune débraillé Richard Hell signe un manifeste explosif, un hymne pour tous les jeunes artistes loubards de New York, Blank Generation. Hell n’avait pas baptisé la « génération du vide » par pessimisme : au contraire, ce vide était un terrain vierge où tout était à faire. Un espace libre où des gens comme Patti Smith, Blondie, Television, les Ramones ou Johnny Thunders pouvaient exercer leur créativité. Sur les cendres du Velvet Underground et des idéaux hippies, c’est une nouvelle contre-culture qui s’épanouit. Le CBGB’s et le Max’s Kansas City deviennent les bastions historiques de la musique underground. Lester Bangs inaugure le terme « Punk » dans un article fondateur, et Legs McNeil immortalise le mouvement dans un fanzine culte à l’image de son sujet : violent, poétique, comique, anticonformiste. Les anglais suivent ça de loin et prennent des notes. A l'origine de cette émulation créative, on retrouvait les inénarrables New York Dolls et leur guitariste intrépide, Johnny Thunders. Son parcours chaotique et tragique fut la parfaite illustration du punk : une épopée impitoyable et sonique où il ne fait pas bon vieillir. Quelques références… Livres : Le bouquin principal sur lequel je me repose pour ce podcast est Please Kill Me de Legs McNeil & Gillian McCain. Un incroyable recueil de témoignages autour de la scène newyorkaise des années 70, tous plus fous les uns que les autres. Johnny Thunders... In Cold Blood de Nina Antonia The Dark Stuff de Nick Kent Apathy For The Devil de Nick Kent Richard Hell : La mort, c'est ne jamais devoir dire qu'on est incomplet de Lester Bangs (article présent dans le livre Psychotic Reaction) Disques : Beaucoup d'albums illustrent la folie créative du mouvement punk NY des années 70. En voici une liste non-exhaustive. New York Dolls - New York Dolls (1973) Patti Smith Group - Horses (1975) Ramones - Ramones(1976) Richard Hell & The Voidoids - Blank Generation (1977) Television - Marquee Moon (1977) Johnny Thunders & The Heartbreakers - L.A.M.F. (1977) Talking Heads - Talking Heads 77' (1977) Suicide - Suicide(1977) The Dead Boys - Young, Loud & Snotty (1977) Johnny Thunders - So Alone (1978) Blondie - Parrallel Lines (1978) Johnny Thunders - So Alone (1983) Quelques docs : Looking For Johnny Thunders de Danny Garcia Born To Lose - The Last Rock'n'roll Movie de Lech Kowalski Punk : Attitude de Don Letts facebook instagram twitter
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Howlin' Wolf, du Delta à Chicago
Howlin' Wolf, du Delta à Chicago
Revenons aux sources avec la terreur du Delta Blues, Howlin' Wolf. Cet immense gaillard impose le respect par son vécu à travers l'Amérique  ségrégationniste du début du XXe siècle, sans compter une situation familiale déplorable dont il s'arracha avec un courage exemplaire. Wolf avait une force de caractère hors du commun qu'il injecta dans un blues guerrier et revanchard, une musique si puissante et évocatrice qu'elle inspira le monde entier. Durant son parcours hallucinant, Wolf croisa le chemin de toutes les légendes du Mississippi : Charley Patton, Son House, Robert Johnson, Muddy Waters... Des musiciens au talent surnaturel qui changèrent la donne. Howlin Wolf en fut l'un des emblèmes, un artiste parmi les plus importants de l'histoire de la musique moderne. Cette émission repose principalement sur deux livres : Moanin' at Midnight, The Life and Time of Howlin' Wolf de James Segrest et Mark Hoffman, et Feel Like Going Home de Peter Guralnick. Publié pour la première fois en octobre 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/10/gdvhw/
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Neil Young, se perdre et se retrouver
Neil Young, se perdre et se retrouver
Neil Young n'est pas de ceux qui se sont brûlés les ailes et ont gaspillé leur talent pour un paradis artificiel. Le cowboy de Winnipeg a pu dès l'enfance constater combien la vie était fragile et que la cramer sous la chaleur des projecteurs était une idiotie. Dans les années 70, alors que les tragédies s'amoncellent autour de lui, Neil Young ne plie pas sous le poids de la souffrance et enchaîne les chefs-d’œuvres intemporels avec une rigueur stupéfiante. Le parcours de Young possède la beauté des grandes leçons de vie : on y retrouve tristesse, sagesse et émerveillement. Publié pour la première fois en juin 2016. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/08/17/graine-de-violence-neil-young/ Facebook  Instagram 
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The Beach Boys, les démons de Brian Wilson
The Beach Boys, les démons de Brian Wilson
\nLes Beach Boys, une niaiserie ? Cliché d\'ignorant. Les californiens  étaient les premiers concurrents des Beatles, plus ambitieux et  novateurs que les Rolling Stones. De plus, là où la plupart des groupes  de rock des années soixante travaillaient en équipe, les Beach Boys ne  disposaient que d\'une tête pensante, et pas n\'importe laquelle : Brian  Wilson, un authentique génie. Malheureusement, l\'aîné de la fratrie  Beach Boys est un garçon fragile, abimé par une enfance violente et  dévoré par des angoisses intolérables. Après le triomphe des sixties,  Brian passera la décennie suivante enfermé dans sa chambre, en proie à  une terrifiante paranoïa. Graine de Violence vous propose de revenir sur  l\'une des plus émouvantes épopées de l\'histoire du rock.\r\n\nCe podcast s\'appuie principalement sur le superbe texte de Nick Kent \"Derrière la légende dorée des Beach Boys, la vraie vie de Brian\", que vous pourrez retrouver dans son livre The Dark Stuff (L\'Envers du Rock, en français).\r\n\nPublié pour la première fois en juin 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/02/14/podcast-graine-de-violence-the-beach-boys/\r\n\n\r\n\r\n\n
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Love & Arthur Lee, l\'homme qui ne fut jamais roi
Love & Arthur Lee, l\'homme qui ne fut jamais roi
\n\"Ils s\'appellent Love, mais ils devraient s\'appeler Hate\", disait d\'eux  le guitariste de Janis Joplin. Effectivement, les membres de Love ne  savaient pas faire semblant de sourire.  En apparence, ils avaient tout  pour incarner à eux seul le Flower Power. Premier groupe interracial de  l\'histoire de la pop, Love fascinait d\'abord par sa musique, un  éblouissant cocktail de folk, de rock garage, de soul et de funk, avec  des paroles mystérieuses empreintes de mysticisme et de conscience  sociale. Derrière les compositions, on trouve un excentrique du nom  d\'Arthur Lee, leader taciturne et misanthrope qui focalise toutes les  passions. Son plus bel ouvrage, l\'immense album Forever Changes, sera à la fois un aboutissement artistique absolu et le début d\'une vertigineuse chute pour l\'ensemble du groupe.\r\n\nPublié pour la première fois en mars 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/06/23/podcast-graine-de-violence-love-arthur-lee/\r\n\n
Pop and Pop-Rock 4 years
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Red Hot Chili Peppers, la crise One Hot Minute
Red Hot Chili Peppers, la crise One Hot Minute
\nLes Red Hot Chili Peppers, c\'est une affaire qui roule, un peu comme  les cailloux de Jagger et Richards. En ce début de siècle bien entamé,  les californiens sont confortablement installés dans le paysage pop  comme une institution vieillissante et radoteuse. Des professionnels du  rock, avec trente ans de carrière dans les pattes, de bons artisans qui  ont passé l\'âge de prendre des risques. Plus grand chose à voir avec la  bande de branquignoles fendards qu\'ils furent pendant les 80\'s, des  garnements borderline, toujours à flirter avec leurs propres limites,  quitte à les franchir régulièrement.\r\n\nDu délire initial, il ne reste plus grand chose, et si les fans  historiques ne manqueront pas de hurler à la trahison, il semble que  cette transition spectaculaire ne soit pas uniquement le fruit d\'une  concession commerciale. Durant les années 90, après le succès  gigantesque de Blood Sugar Sex Magik, les Red Hot Chili Peppers sont au fond du trou, incapables de gérer raisonnablement cette nouvelle popularité.\r\n\nA ce moment-là, le changement n\'est pas simplement souhaitable, il est  une condition de survie. C\'est ce que va illustrer en 1995 l\'album One Hot Minute,  disque malade et viscéral, explosif et effrayant, qui marquera la fin  d\'une ère chaotique et le début d\'une retraite post-traumatique pour les  poivrons sautillants.\r\n\nPublié pour la première fois en Mai 2017. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/05/01/podcast-graine-de-violence-red-hot-chili-peppers-one-hot-minute/\r\n\n
Pop and Pop-Rock 4 years
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Sinéad O\'Connor, pop-star sacrifiée
Sinéad O\'Connor, pop-star sacrifiée
\nC\'est la boule à zéro la plus emblématique des années 90. Son visage  angélique, sa voix phénoménale et ses yeux humides avaient sorti de sa  torpeur un paysage musical morne gouverné par MTV. Avec Nothing Compares  2 U, sa fameuse reprise de Prince, elle prouvait que même la pop  mainstream pouvait s\'envisager avec passion et sincérité. La môme  irlandaise n\'était jamais à court de révoltes, et, toujours très cash  dans sa façon d\'exprimer ses opinions, elle s\'est logiquement mise à dos une trop large proportion démographique, à savoir les vieux croûtons  réactionnaires. Dans cette émission, Graine de Violence tente de rendre justice à une grande chanteuse qui n\'a pu exprimer tout  le potentiel de son talent, crucifiée sur l\'autel du politiquement  correct.\r\n\nPublié pour la première fois en août 2018.\r\n\nArticle disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2018/08/30/graine-de-violence-sinead-oconnor-magda-davitt/\r\n\n
Pop and Pop-Rock 4 years
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The Pogues, l\'odyssée beurrée de Shane MacGowan
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\nDans le vaste univers du rock\'n\'roll, les Pogues ont un statut  particulier. Les fans ne se contentaient pas de danser la gigue à leurs  concerts: il n\'y a qu\'à voir leurs yeux s\'humidifier à la simple  évocation du chanteur Shane MacGowan. Il faut dire que ce dernier est un  freak chargé comme de l\'absinthe, capable de foutre en pelotes les  nerfs des plus patients, mais en même temps c\'est l\'une des  personnalités les plus attachantes et émouvantes de l\'histoire du rock.  Son attachement pour ses racines irlandaises et sa plume élégante y sont  pour quelque chose. C\'est à sa verve passionnée que l\'on doit la magie  des Pogues. Leur musique tient de la pure folie, un bordel joyeux et  nihiliste qui dissimule une poignante mélancolie celtique.  Malheureusement, le déclin de Shane ne surprendra personne : alcoolique  au dernier degré, il sabotera sa carrière comme seuls les plus glorieux  des anti-héros savent le faire.\r\n\nPublié pour la première fois en mars 2016. \r\n\nArticle disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/29/graine-de-violence-the-pogues/\r\n\n
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