Il y a 30 ans, disparaissait Samuel Beckett. Né le 13 avril 1906, Irlandais de nationalité, Français et Anglais d’écriture, poète, dramaturge, il est l’auteur d’une pièce devenue un classique du répertoire théâtral : «En attendant Godot», écrite en 1948, sans oublier «Fin de partie», «Oh les beaux jours», entre autres ainsi que les romans tels que «Molloy», «Malone meurt» et «L’innommable». Une œuvre récompensée en 1969 par le Prix Nobel de littérature. Un auteur aux mille facettes que nous abordons aujourd'hui par les rivages du Maroc, puisque c’est à Tanger où il passait ses étés depuis 1973 qu'il est évoqué par Lamia Berrada-Berca, dans une lettre ouverte intitulée « Et vivre Beckett ? », aux éditions Le temps qu’il fait. Lamia Berrada-Berca a enseigné plusieurs années les Lettres Modernes en région parisienne, où elle animait, entre autres, des classes à projets artistiques. Née d’un père marocain et d’une mère française, elle déclare, comme Cioran, «habiter sa langue». Son écriture explore le thème de l’enfermement, le rapport à la mémoire et à l’espace, les métamorphoses et les failles minuscules qui se glissent dans l’espace de l’intime, mais également les enjeux qui fondent notre rapport à l’émancipation. Elle est l’auteure de sept romans publiés entre 2010 et 2017 dont Kant et la petite robe rouge (La Cheminante), traduit en plusieurs langues, finaliste du Grand Prix des Cinq Continents et prix des Lycéens du salon de Villeneuve-sur-Lot; Une même nuit nous attend tous (La Cheminante), qui a reçu le prix de l’Association des Écrivains de Langue Française Maghreb-Afrique Méditerranéenne 2012; Guerres d’une vie ordinaire (Éditions du Sirocco, Casablanca), finaliste du prix Grand Atlas, et Au-dessus dansent les oiseaux (Éd. du Sirocco) paru en 2017.
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