Née en Russie soviétique, historienne des langues et littératures scandinaves, Elena Balzamo prend un aller simple pour la France en 1981. Après avoir passé sa thèse sur le conte scandinave, elle s’attèle à la traduction d’un certain nombre d’auteurs du suédois au français : August Strindberg, père du théâtre moderne et écrivain, Hjalmar Söderberg, Jonas Karlsson… Primée en tant que traductrice (Prix de l’Académie suédoise en 2001 et Sévigné en 2010-2011), elle est également collaboratrice au Monde des Livres, et aussi auteure de plusieurs ouvrages dont Cinq histoires russes (éd. Noir sur Blanc) et, plus récemment, un récit personnel intitulé Triangle isocèle, publié aux éditions Marie Barbier. «?Récemment, je me suis rendue compte d’un fait étrange : j’ai beau être née et avoir grandi dans un pays communiste, les membres du Parti que j’ai connus se comptent sur les doigts d’une main. Comment est-ce possible ??». De cet étonnement, pas si anodin qu’il y paraît, l’auteur remonte ses souvenirs et questionne le rapport des autres et le sien, à l’endoctrinement. Ces invités de « marque », par exemple, venus se ressourcer au Bolchoï ou ce digne instituteur français, communiste de père en fils. Cet aventurier d’une autre époque, aussi, père d’une amie, qui a sans doute fait bien plus pour le Parti que ses reportages vantant les bienfaits des plans quinquennaux en Iakoutie ! Cette réflexion, Elena Balzamo la mène en l’associant à son propre parcours. Une trajectoire qui, de l’Oural à l’Atlantique, en passant par ses lectures d’enfance, prend la forme d’un certain triangle isocèle… (Présentation de l'éditeur)
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